Après un premier épisode haut en couleurs, mi-mai, à Bonifacio, lors duquel le team Koesio a signé une prometteuse troisième place, les Ocean Fifty ont désormais rendez-vous à Brest dans le cadre du Pro Sailing Tour. Au programme, comme lors de l’acte 1 en Corse : deux jours de régates in-shore puis un défi de 24 heures. Pour Erwan Le Roux et son équipage l’objectif est clair, il s’agit de continuer de monter son niveau de jeu et d’aller chercher un nouveau podium.

A l’occasion de ce deuxième épisode de la saison 2 du Pro Sailing Tour, les concurrents reviennent là où tout à commencé il y a un an tout pile, à Brest. « C’est toujours un plaisir de régater sur nos terres bretonnes », relate Erwan Le Roux qui se réjouit de renouer avec la compétition après six semaines consacrées à un programme de relations publiques en Méditerranée qui l’a mené de Monaco à Argelès-sur-Mer, en passant par Bormes-les-Mimosas et Marseille. « Ça a été un gros mois incroyable qui nous a permis de faire visiter le bateau à des centaines de personnes et d’en embarquer plus encore en mer. Les sourires que nous avons reçu nous boostent en grand pour la suite de la saison », commente le Trinitain, particulièrement attaché à la notion de partage. « Aujourd’hui, le bateau qui avait été endommagé à Bonifacio (dans une collision avec deux autres concurrents lors d’une phase de départ, ndlr) est à 100% pour attaquer ce nouvel épisode, même si la déco n’est pas encore refaite entièrement. Il est équipé de voiles neuves et l’équipe arrive avec beaucoup d’envie », assure le skipper de Koesio qui s’apprête à débuter un véritable marathon avec, dans la foulée de Brest, les épisodes 3 et 4 puis le Final Rush du Pro Sailing Tour en baie de Saint-Brieuc, à Cowes puis Roscoff, mais également la Drheam Cup.

« Pas de raison que ça ne débouche pas sur une belle perf »

« Ça va bien enchaîner mais on est plus que jamais motivés et déterminés après notre bon résultat de Bonifacio ou, en tous les cas, après les prémices d’un bon résultat. On sait qu’il faut que l’on continue à travailler mais il n’y a pas de raison que le bateau aille moins vite avec ses nouvelles voiles et que l’on ne continue pas de réussir à jouer devant, ni de gagner des manches. On va s’atteler à être agressifs sur les départs et performants dans la communication du bord », note le Morbihannais qui sera entouré, cette semaine, d’Alan Pennaneac’h, de Pablo Santurde del Arco, de Mathilde Géron, de Yann Eliès puis de Steven Liorzou, le local de l’étape. « On est dans la même configuration qu’en Corse le mois dernier, avec Yann que l’on fait entrer pour gérer la nav lors du Défi 24 heures. Ensemble, on a déjà des automatismes. A nous de parvenir à maintenir notre niveau de performance, de nous faire plaisir sur l’eau, de ne pas faire de faute ou, à tout le moins, de commettre moins d’erreurs que les autres. Si toutes ces cases sont cochées, il n’y a pas de raison que ça ne débouche pas sur une belle perf », termine Erwan Le Roux qui, par ailleurs, accueillera à bord de sa monture les cinq gagnants du concours Virtual Regatta Keosio de la Transat Jacques Vabre puis des invités de l’agence de Koesio Brest, jeudi et vendredi.