À la vacation officielle de 5 heures ce vendredi, Xavier Macaire évoquait les possibilités de passer à l’ouest de l’archipel des Canaries ou de le traverser. Le co-skipper de Koesio et son acolyte ont tranché : ce sera la deuxième option avec très probablement un passage entre les îles de La Palma et de Tenerife où ils devraient profiter d’un couloir d’accélération du vent. Cela leur permettra-t-il d’accentuer leur avance aujourd’hui constituée de près de 50 milles sur Primonial et plus de 100 milles sur Solidaires en Peloton – ARSEP ? La question est posée. En attendant, l’heure est à la concentration et à la vigilance. « Nous continuons de bien bosser, bien régler et bien travailler pour tenir notre position. Nous arrivons à nous maintenir en tête avec un petit matelas, même si sur un grand parcours comme cela et sur ce type de bateau l’avance est précaire. Il y a encore des passages à niveau et des obstacles à passer. Nous prenons la course comme elle vient. Nous nous appliquons. Nous faisons une belle stratégie et une belle route. Nous essayons de ne pas trop nous fatiguer et de préserver le bateau. Même si forcément nous sommes contents d’être là, nous n’y pensons pas trop et nous n’en parlons pas », a commenté le Sablais qui sait que très vite, la hiérarchie dans cette catégorie des Ocean Fifty de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre peut très vite être chamboulée, ainsi qu’il a encore pu le constater à hauteur de Madère où des filets de pêche dérivants auraient pu leur faire perdre énormément de temps.