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Cap sur Cowes !
Après deux journées de régates in-shore en baie de Saint-Brieuc, Koesio et les six autres équipages d’Ocean Fifty du Pro Sailing Tour s’apprêtent à poursuivre l’épisode 3 par une épreuve off-shore à destination de Cowes, en Grande-Bretagne. Un morceau de 515 milles qui les mènera d’abord du côté des îles Anglo-Normandes avant de les envoyer du côté de la Grand Basse de Portsall puis de Wolf Rock, au sud-ouest de Land’s End, avant de finir par le tour de l’île de Wight. « Ce que nous avons produit avant—hier et hier sur les côtiers et les parcours construits nous a à la fois bien remis dans le match et en confiance, surtout au niveau vitesse. On sait qu’être rapide rend intelligent. Avec la nouvelle grand-voile que nous a concoctée Alan (Pennaneac’h) avec l’équipe de North Sails, on a enfin les armes pour se battre avec les autres », commente Yann Eliès, le tacticien du bord, qui espère, de fait, continuer sur sa belle lancée et aller chercher une nouvelle victoire. « On aimerait bien confirmer nos bonnes performances sur le grand parcours, même si c’est un exercice complètement différent », détaille le triple vainqueur de la Solitaire du Figaro, qui a décortiqué chaque tronçon du parcours et chaque fichiers météo. « On se dirige vers une étape plutôt cool, avec une dominante de vent de nord. On devrait globalement avoir entre 10 et 15 nœuds, et même parfois moins, avec pas mal de bords tout droits. Il va falloir être rapide car les occasions de revenir sur le plan stratégique risquent de ne pas être légion », indique le navigateur qui s’attend cependant à une entame tactique jusqu’à l’île de Sark, puis à une traversée de la Manche assez ouverte, au près. « Ça, c’est sur le papier. Sur l’eau, il se passe toujours plus de choses que ce que l’on imagine au départ. La fin pourrait, elle aussi, être un peu complexe si le tour de l’île de Wight est maintenu. On va s’amuser et on va bien batailler, c’est sûr », promet Yann dont les derniers routages laissent envisager une arrivée mardi, à la mi-journée. A suivre, donc.