Aux environs de minuit la nuit dernière, Erwan Le Roux, Vincent Busnel, Stéphane Kastler et Fabrice Cahierc ont rallié le port de La Trinité-sur-Mer au terme d’un convoyage express, réalisé en à peine huit jours, entre la Martinique et la Bretagne. « Dans la vie d’un team, il y a de vraies émotions quand on quitte son port d’attache pour rejoindre une ville de départ de course mais il y en a tout autant lorsque l’on y ramène le bateau une fois l’épreuve terminée », a commenté le skipper de Koesio, d’autant plus satisfait d’arriver à la maison juste en avant du fort coup de vent dû à la tempête Barra qui devrait balayer les côtes françaises à partir de ce mardi matin. « Le timing est parfait. On a fait un beau trait à travers l’Atlantique. On a bien géré les conditions un peu toniques des dernières 48 heures. On a réalisé 562 milles en 24 heures, ce qui est un joli score d’autant qu’on a pas mal manœuvré en passant tantôt sous J1 et sous J2, ce qui nous a fait perdre un peu de temps », a détaillé le Morbihannais, par ailleurs privé de son pilote automatique dans les derniers milles, ce dernier étant tombé en panne au large de la pointe de Penmarch. « Koesio est vraiment une machine incroyable. Je tiens vraiment à rendre hommage à tous ceux qui ont participé à sa construction et à son optimisation. Tous ont vraiment fait du super boulot ! », a conclu Erwan qui va s’accorder une journée « off » bien méritée avant d’effectuer une petite navigation technique en présence des voiliers cette semaine, puis de faire rentrer sa monture en chantier peu avant Noël.