A peine 36 heures après avoir bouclé le Défi Cowes de l’épisode 3, le team Koesio et ses concurrents s’élanceront ce soir, à 20 heures, pour le Final Rush du Pro Sailing Tour 2022. Au programme : un parcours de 1000 milles entre l’île de Wight et Roscoff, via le mythique phare du Fastnet, Skelling Island, Ouessant, Belle-Ile puis l’île de Batz à l’issue duquel l’on connaitra le nom du grand vainqueur du circuit cette saison. « Comme cette ultime course est dotée d’un coefficient 2, la victoire va se jouer entre Leyton et Arkema. Celui des deux qui terminera devant l’autre décrochera la première place. Pour ce qui nous concerne, l’enjeu est de conserver notre place sur le podium et finir par une victoire ne serait, évidemment, pas pour nous déplaire. On va tout faire pour et on sait que si les deux premiers jouent le jeu du marquage, il y a encore plus de chances qu’une porte s’ouvre pour nous », a commenté Erwan Le Roux. Concrètement, ce qui les attend, lui et ses adversaires sur cette longue étape off-shore ? « On va naviguer sous l’influence d’un gros anticyclone centré sur l’ouest du Fastnet. Au menu, beau temps, belle mer, donc, car cette zone fermée de hautes pressions atmosphériques va faire un peu bagarre à tout ce qui viendrait de l’ouest. On risque cependant d’avoir droit à un peu de crachin en mer Celtique. En tous les cas, ça s’annonce sympa car on va bien se balader entre l’Angleterre, l’Irlande et la Bretagne avec un passage par les îles Skelling qui sont celles de Tintin dans l’album de l’île mystérieuse », a commenté de son côté Yann Eliès, le tacticien du bord. Dans le détail, cela signifie que les marins vont régater dans une dominante de vents de secteur nord nord-ouest, puis qu’ils vont d’abord évoluer au reaching pour quitter la Manche avant de se retrouver au près après le passage des îles Scilly, puis de redescendre au portant. « Globalement, ce sera du temps de demoiselle. Pas de front ni de dépression sur la route. La vitesse sera un paramètre important de la performance car ça reste une étape de large avec très peu d’opportunités stratégiques, même si on sait bien que dans les faits, il y a toujours des petits grumeaux, de choses auxquelles on ne s’attend pas », a terminé Yann qui estime son arrivée en baie de Morlaix entre samedi midi et samedi soir.